Que permet le silence ? Quel est son effet sur les participants aux retraites ?

Le silence, cet eldorado, est un antistress naturel. Il régénère les cellules, augmente la créativité et réduit l’irritabilité. En silence, on se reconnecte à soi-même. Lors des séjours Silence, on invite à la déconnexion digitale, ce qui a un effet libérateur immédiat. Le yoga, la méditation et les massages sont là pour parfaire cet état de calme. Les participants des séjours ont fait part d’une grande sensation de repos, de laisser-aller, une meilleure connexion à l’instant présent et la sensation d’être profondément ressourcé.

Comment choisissez-vous les lieux de retraite ?

Avant tout, il s’agit d’être en pleine nature. Un véritable apaisement émane du contact avec la nature, du fait de s’éloigner de la nuisance sonore des villes. Lors des repérages de lieux, nous testons le niveau sonore environnant et évitons la proximité avec les écoles, les axes routiers ou aériens. La proximité avec une forêt entre aussi dans les critères de recherche de lieux, car chaque journée commence par une marche silencieuse dans les bois.

Le chant des oiseaux, le bruit d’une rivière, du vent dans les arbres, est-ce aussi du silence ?

L’absence de bruit est un phénomène en voie de disparition. Sur Terre, une cinquantaine de lieux seulement (aucun en France) restent exempts de pollution sonore, selon le bioacousticien Gordon Hempton. Heureusement, il existe une autre forme de silence : le silence intérieur. On peut s’y connecter n’importe où et n’importe quand, mais les sons apaisants comme le chant des oiseaux ou les bruits d’eau y sont propices. Faire silence, c’est nous octroyer la parenthèse de calme indispensable à notre équilibre physique et mental.

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