Comment planer grâce au yoga ?

Vous faites du yoga depuis un moment. Et vous vous sentez assez détendu après une séance. Mais quand vous regardez autour de vous et que vous voyez les sourires béats des autres yogis, vous vous demandez comment parvenir a un tel bien-être ?

Astuce n° 1 : Comprenez les rouages du yoga
Le yoga est une discipline exceptionnelle. Il assouplit et renforce votre corps. Il stimule la circulation sanguine dans les tissus et les muscles et renforce les tissus conjonctifs. Ce qui encourage l’évacuation des toxines superflues. Résultat : vous vous sentez plus en forme et plus reposé, et votre santé est visiblement plus florissante. Vos muscles gagnent en puissance, ce qui vous permet de porter plus facilement le poids de votre corps, soulageant les douleurs de dos et d’épaules. Mais le yoga a aussi la capacité de modifier votre structure cérébrale. Car durant votre pratique du yoga, vous tournez votre attention vers l’instant présent. Vous détectez donc plus facilement certains schémas comportementaux, ce qui vous offre la possibilité de changer consciemment votre comportement.

Astuce n° 2 : Ne faites rien d’autre
Deuxième conseil : avant d’entamer votre séance, promettez-vous de vous focaliser entièrement sur ce que vous allez faire. Dès que cette pensée émerge, contentez-vous de ramener votre attention vers votre pratique. Et à chaque asana, entrez profondément en contact avec votre corps. Sadhguru le formule bien dans son livre La Transformation intérieure : « Le yoga est une manière de régénérer le corps. Considérez votre corps comme un laboratoire, et étudiez l’effet d’une asana sur votre corps. » Autrement dit : que ressentez-vous au niveau de la face interne de votre jambe ? Au niveau de votre bras gauche ? Où ressentez-vous de la tension dans votre corps ? Cette tension est-elle nécessaire pour tenir dans cette posture, ou pouvez-vous l’évacuer ? Peu importe ce que vous ressentez – le simple fait d’entrer en contact étroit avec ces sensations vous permet d’ouvrir de nouvelles portes en vous-même, et donc dans votre pratique.

Astuce n° 3 : Approfondissez votre souffle
Une technique infaillible pour l’aider à se focaliser ? La respiration ujjayi, que l’on appelle aussi le souffle victorieux. Dans ses sutras, Patanjali explique que durant la pratique du yoga, le souffle doit être durgaet suksma, c’est-à-dire long et fluide. C’est exactement l’effet d’ujjayisur la respiration. Le souffle est alors comme un léger bourdonnement au fond de la gorge. Débutez dans cette respiration en expirant bouche ouverte, et en produisant un léger son “h”. Comme si vous soupiriez tout doucement. Une fois que vous maîtrisez la technique, vous pouvez essayer la bouche fermée. Au début, pratiquez ujjayiseulement à l’expiration. Une fois que vous serez complètement à l’aise, vous pourrez la pratiquer aussi bien à l’inspiration qu’à l’expiration. Vous verrez : grâce à ujjayi, vous parviendrez à respirer bien plus profondément, mais doucement. Cette technique respiratoire ne produit pas seulement un état de concentration immédiat, elle a aussi un effet profondément purifiant et relaxant sur tout le système.

Astuce n° 4 : N’en faites pas trop
Un des points les plus importants qu’il aborde : n’en faites pas trop. Vous vous dites peut-être : comment pourrais-je en faire trop ?
Si vous vous montrez trop ambitieux dès le début, vous ne tiendrez pas le coup. Si vous vous imposez une heure de yoga et une séance de méditation au moins cinq fois par semaine, vous tiendrez peut-être trois semaines avant d’abandonner. Privilégiez une pratique qui s’intègre facilement à votre situation actuelle. Pas besoin d’en faire des tonnes pour progresser. Mieux vaut méditer cinq minutes tous les jours qu’une fois par semaine pendant une heure. Ce n’est probablement pas la première fois que vous entendez ça, mais laissez l’idée germer dans votre esprit une nouvelle fois : persévérer est une bonne chose, mais s’imposer quelque chose obstinément n’est pas nécessaire.

Astuce n° 5 : Soyez honnête
Vous pratiquez vaillamment, mais vous ressentez vos séances comme une gymnastique plutôt que comme un sadhana profond et relaxant ? Il vous reste une carte en main. Ce n’est pas la plus facile, mais elle est efficace : soyez honnête avec vous-même. Posez-vous la question suivante : pourquoi est-ce que je fais du yoga ? Qui suis-je, sans yoga ? Est-ce vraiment ce que je veux ? En réfléchissant à ces questions, vous réaliserez peut-être qu’en ce moment vous n’avez aucune envie de faire du yoga ! Que c’est quelque chose que vous faites parce que vous êtes convaincu que ça doit forcément vous rendre plus heureux, plus calme, plus libre. Peut-être trouverez-vous étrange de lire cela dans un magazine de yoga, mais donnez-vous l’autorisation d’abandonner – pendant quelque temps. Ce n’est pas grave du tout. Viendra peut-être un temps, justement parce que vous vous êtes autorisé à laisser tomber, où votre tapis de yoga se remettra à vous faire de l’œil. Quand vous aurez trouvé ce feu intérieur, il vous suffira de vous y connecter et, hop !, de dérouler votre tapis.

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