Chaque jour, au fil de deux à trois heures de marche méditative et de pratiques douces, vous serez invités à habiter votre souffle, votre corps, votre présence. Les journées débuteront en douceur avec une séance de yoga énergisant – mêlant asanas et pranayama – pour réveiller le corps, ouvrir le cœur et entrer dans une disposition propice à l’introspection. Le séjour offrira aussi des temps de marche, conçus à la fois comme des instants de connexion aux autres et comme des parenthèses pour se recentrer sur soi. En fin d’après-midi, place à la détente avec des pratiques apaisantes telles que le yoga Nidra ou la méditation. Le soir venu, les contes orientaux et mythes indiens racontés par Emmanuel Thiery viendront nourrir l’imaginaire et prolonger l’aventure intérieure.
Ce séjour n’est ni un trek sportif ni une retraite austère, mais une invitation à vivre pleinement l’instant dans un cadre aussi vaste qu’apaisant. La lumière, le silence, les dunes, les veillées autour du feu : chaque moment est un rituel en soi.
Emmanuel Thiery, votre prof de yoga
Ancien reporter devenu professeur de yoga, Emmanuel Thiery guide depuis plus de vingt ans des groupes sur le chemin du souffle et de la conscience. Formé en Inde et passionné par la transmission, il allie dans son enseignement le corps, la parole et le symbole. À Paris, il forme également des enseignants, avec une approche joyeuse et poétique du yoga.
Dans le désert, il devient passeur : entre les postures et les contes, il vous accompagne avec bienveillance, à l’écoute de chacun. Son approche est accessible à tous, sans niveau requis. C’est avant tout un chemin vers la présence. 🙏
« Voyager vous laisse d’abord sans voix, avant de vous transformer en conteur. » Ibn Battuta
Yoga magazine by happinez organise ce séjour en partenariat avec Voyages intérieurs qui met en place depuis 30 ans des voyages autours de la spiritualité et des pratiques de sagesse.
Infos pratiques
Dates : du 1er au 8 mars 2026
Lieu : désert du sud marocain, au départ de Ouarzazate
Activités : yoga (2 heures/jour), marche méditative (3 heures et demi/jour), contes et philosophie du yoga le soir
Hébergement : bivouacs sous les étoiles (matelas fournis), nuit en hôtel 3 étoiles à Ouarzazate le dernier soir
Prix : 1 935 € TTC par personne (vols A/R Paris Orly, pension complète, transferts, accompagnement inclus)
Cela s’est passé vers 2006 à Paris, je cherchais une activité pour me détendre l’âme et le cerveau parce que j’avais un tempérament un peu agité et hyperactif. J’ai commencé dans un centre qui s’appelait Canal central, juste à côté de chez moi dans le 10ᵉ arrondissement. C’est là que j’ai découvert le Vinyasa, les Salutations au soleil ainsi que la maîtrise de la respiration. Cela m’avait beaucoup plu mais j’ai fait une pause. J’ai vraiment repris le yoga à la faveur d’une rencontre extraordinaire, il y a 7 ans, avec Valeria Rossi qui est professeure de yoga Iyengar à l’Atelier yoga à côté de la place de Clichy. Ce fut une révélation. Je sortais à l’époque d’une hernie discale très sévère, et le yoga m’a permis de me remuscler en profondeur. Je constate que je n’ai plus de problème de dos depuis. Je pratique le yoga deux fois par semaine, le lundi et le mercredi matin. Je tenais vraiment à caler mes cours de yoga en semaine pour ne pas empiéter sur mon temps familial en week-end.
Votre posture favorite avant d’aller à France Inter ?
Il y a trois positions qui me viennent à l’esprit. J’aime bien la posture du Chien tête en bas, Adho mukha svanasana, car elle est toujours très efficace et faisable partout et facilement. Sinon, une position que je trouve très déstressante, la Viparita karani [Demi-chandelle], ou alors Sirsasana [Équilibre sur la tête] qui apaise le cerveau, notamment grâce à la circulation sanguine. J’ai bien appris à l’exécuter, on la tient 10 minutes avec ma professeure.
Votre recette la plus yogique ?
Je pense que c’est le kitchari. C’est une recette végétarienne traditionnelle indienne, très emblématique du régime ayurvédique que vous connaissez sûrement. On y retrouve des haricots mungo, du riz basmati, beaucoup de cardamome, du poivre, du cumin, du fenouil, de la coriandre, du curcuma, donc beaucoup d’antioxydants. Personnellement, j’adore cette recette, elle me fait beaucoup de bien. J’ai grandi dans une éducation très portée sur l’alimentation à base de légumes et fruits, et le kitchari, c’est vraiment un ragoût de légumineuses absolument parfait.
Le plat que vous ne proposerez jamais à votre prof de yoga ?
La porchetta. C’est une poitrine de cochon que je roule et garnis de pignons, parmesan, olives et roquette. Je la ficelle et l’enfourne pour quatre heures à 150 °C. La viande ressort tendre et délicieuse, mais c’est un plat de viandards en effet !
Votre lieu de ressourcement préféré ?
Depuis maintenant 5 ans, je fais une retraite avec ma professeure Valeria Rossi durant la semaine du 14 juillet. Elle organise depuis plusieurs années une semaine de stage de yoga dans un couvent à Vico en Corse. C’est un programme de six à sept heures de pratique du Pranayama par jour, entrecoupé de très bons menus végétariens et de baignades en rivière. Les fameux trous d’eau fraîche corse. C’est un peu mon rituel annuel, je prends beaucoup de plaisir à le faire et c’est très ressourçant. En plus, le cadre est exceptionnel, c’est calme, silencieux, l’air est pur.
Le mantra qui vous accompagne quand vous cuisinez ?
Alors, ce n’est pas un mantra particulièrement yogique mais j’aime bien avoir un fond sonore quand je cuisine. Je peux écouter la radio, mais ça m’arrive plus souvent de mettre de la musique d’ambiance. J’aime bien les musiques instrumentales du monde, plutôt apaisante. Pour moi, la musique c’est en quelque sorte la gastronomie des oreilles.
Un maître (ou un prof) qui vous inspire au quotidien ?
J’admire énormément Valeria Rossi, elle a eu le courage de me prendre dans ses cours alors qu’il n’y avait plus du tout de place. J’ai été dans un cours de yoga avancé, alors que je venais à peine de débuter, et elle m’a guidé avec patience et bienveillance pendant 7 ans. Elle me secouait, m’encourageait dans le but de me faire progresser. Elle m’a vraiment ouvert les yeux sur une pratique qui m’est vitale à présent. Aujourd’hui, nous sommes amis, car nous partageons une passion commune qui est la Corse. On se voit très régulièrement pendant les vacances d’été et d’hiver, car nous y habitons tous les deux.
Qu’est-ce que le yoga vous apporte ?
Avant tout, un profond sentiment d’apaisement et plus de confort et de solidité corporels. À tel point que si je rate le yoga, dans des circonstances exceptionnelles, je ressens la différence, parce que le yoga c’est à la fois de l’énergie, de la tranquillité, et cela m’aide à affronter les aléas du quotidien avec plus de recul. Quand je fais du yoga le matin, les effets peuvent durer entre 24 heures et 48 heures. En fait, je sens tout ce que le yoga m’apporte quand je n’en fais pas.
Quelque chose qui vous agace dans le yoga ?
Alors, ce n’est pas quelque chose qui m’agace… les chants du yoga je les connais phonétiquement, mais je n’ai pas accès à toute leur dimension spirituelle. Pour l’instant, je prends le yoga comme une forme de technique corporelle et je n’ai pas encore pris le temps de creuser cet aspect-là. Donc, ce n’est que cela m’agace mais tout ce corpus spirituel et mystique m’intimide.
Recettes & Récits, François-Régis Gaudry, Marabout, 384 pages, novembre 2023
Propos recueillis par Céline Dupuy Visuels Shutterstock
Une heure de sommeil en plus le matin, c’est une bonne nouvelle pour les « lève-tard », mais en revanche il fera nuit une heure plus tôt. Et même si ce changement d’heure est plus facile que celui du printemps, – lors duquel on perd une heure de sommeil – , il impacte particulièrement les « lève-tôt », les personnes âgées, les enfants (dont le rythme est en général régulier), ainsi que les personnes dont l’humeur est sensible à la lumière. Dans le meilleur des cas, l’organisme s’adaptera en quelques jours au nouveau rythme.
Pourquoi le changement d’heure perturbe-t-il le sommeil de certaines personnes ?
Notre sommeil est intimement lié à l’alternance jour/nuit, et plus précisément à la luminosité perçue par notre horloge biologique, qui conditionne la production de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Au fil des saisons, notre horloge se synchronise tout naturellement sur les changements d’heures de lever et coucher du soleil, mais le passage à l’heure d’hiver (ou d’été) peut être trop brusque pour certaines personnes qui auront alors besoin d’un peu de temps pour s’adapter. En hiver, ce sont en général les « lève-tôt » qui ont le plus de difficulté à rester éveillés le soir et à dormir le matin.
Quelles sont les conséquences (pour la santé et le bien-être) d’un sommeil insuffisant ou peu réparateur ?
Le rôle du sommeil a très longtemps été méconnu, alors qu’il est indispensable à la régénération et au nettoyage quotidiens de l’organisme, ainsi qu’à la consolidation de la mémoire et à la gestion des émotions. Selon le terrain de chacun, un manque prolongé de sommeil de qualité peut se traduire par des perturbations métaboliques (prise de poids, diabète…), une difficulté dans les apprentissages, une tendance à la déprime… et augmenter les facteurs de risque de maladies d’encrassement telles que la maladie d’Alzheimer par exemple.
Pouvez-vous partager avec nous 5 astuces pour mieux vivre le changement d’heure ?
UNE BONNE HABITUDE
Pour les « couche-tôt : retardez de 10 à 15 minutes l’heure du coucher chaque jour les jours qui précèdent le changement d’heure afin d’amortir le décalage horaire. Après le changement d’heure, gardez exactement les mêmes habitudes, ne changez rien à vos horaires habituels de repas et de lever/coucher.
Pour ceux qui ont tendance à se coucher tard (par exemple minuit) : c’est la bonne occasion pour recaler votre rythme. À partir du jour J, couchez-vous une heure plus tôt au cadran (à 23 heures, équivalent de minuit heure d’été).
UN ACCESSOIRE
Une lampe de luminothérapie sera idéale pour compenser la baisse de lumière en hiver et recaler l’horloge biologique. Les journées sont plus courtes et la lumière moins forte qu’en été, un « shoot » de lumière le matin (½ heure minimum) peut grandement améliorer l’humeur.
Si vous êtes de ceux qui peinent à tenir debout jusqu’à l’heure du coucher, des séances du soir peuvent vous aider en retardant la production de mélatonine (hormone qui déclenche l’envie de dormir). Bien sûr, vous resterez vigilant quant à la durée des séances en commençant par des séances courtes de 5 à 10 minutes. Ce serait dommage de faire une insomnie !
UNE PLANTE
L’eschscholtzia (Pavot de Californie) est la plante reine du sommeil, agissant à la fois sur l’endormissement et sur la durée du sommeil. Elle agit également sur l’anxiété, souvent associée au changement d’heure pour les personnes sensibles. Prenez-la en infusion avant de vous coucher (1 c. à c. de plante séchée dans une tasse d’eau bouillante), ou en extrait de plantes fraîches, plus concentré (1 c. à c. dans un verre d’eau avant d’aller au lit)
EN CAS DE RÉVEIL NOCTURNE
Faites la respiration du dormeur. C’est celle que l’on entend quand une personne dort profondément : à chaque respiration, l’expiration est brève, comme un soupir, et est suivie d’un temps de pause avant la reprise de l’inspiration. C’est la respiration que l’on adopte spontanément lorsque l’on dort, et à l’inverse, c’est elle qui nous endort en cas d’insomnie lorsqu’on la pratique volontairement. Commencez en faisant plusieurs cycles respiratoires de 4/4/4 : inspirez sur 4 temps, expirez sur 4 temps et faites une suspension poumons vides sur 4 temps également. Ensuite vous passerez à 4/1/3 ou 4/1/2 selon votre possibilité, la respiration doit toujours rester confortable, le but étant de se détendre. Ce qui fait : une inspire sur 4, une expire sur 1 et une suspension sur 2 ou 3. Essayez… zzz…
UN SOIN
Très pratique à faire sur soi, deux points de réflexologie palmaire sont très intéressants à stimuler avant de se coucher ou en cas de réveil nocturne : le point de l’épiphyse qui régule la production de la mélatonine (sur le quart supérieur interne de la pulpe de chaque pouce) et le point Shen Men, ou 7C en acupuncture (situé dans un petit creux au niveau du pli interne du poignet, dans le prolongement du petit doigt).
Pennie Verseau est naturopathe près de Grenoble. Elle est également aromatologue et formée aux massages bien-être et drainage lymphatique du Dr Vodder. Elle accompagne régulièrement des séjours de jeûne et détox. aquariuz.fr
« La colère, le ressentiment, le jugement, l’indifférence, sont les plus grands maux de notre planète. La compassion est la clé d’un monde meilleur selon le Dalai Lama. Quand tu rétablis le mécanisme de la compassion, tu remets les choses en place, la circulation de l’énergie d’amour qui est en nous. Mes séjours en monastères bouddhistes ont ouvert plein de portes en moi, plein de tiroirs… un grand nettoyage ! Dans ma tête mais aussi dans toutes les cellules de mon corps.
Le silence aussi, a été une importante clé de ma transformation. Cela peut paraître étrange pour quelqu’un qui travaille avec le son… j’apporte le silence aux gens, par le son. Première étape de la compassion écouter, accueillir ce que l’on ressent soi, ce que ressent l’autre…cela ne peut se faire que dans le silence. « Om Mani Padme Hum » est le mantra de la grande compassion, c’est mon mantra préféré. Il me ramène au Népal où on l’entend en boucle. Là-bas, il nous accompagne partout où l’on va. J’aime jouer du hand pan quand je le chante. Le son de cet instrument est aquatique. Sa vibration nous relie à l’élément eau. Placé sur les jambes pliées dans la posture du diamant, il apporte vibrations et énergie au chakra sacré et entre en résonance percussive avec ses eaux émotionnelles, tout en restant proche d’une percussion plus classique d’ancrage proche de la terre (racine). Puis le silence… »
Marie Milla chante le mantra de la grande compassion dans la forêt de Fontainebleau. Photographies et vidéo : Anaka
Retrouvez Marie Milla dans Yoga magazine #34 dès le 5 janvier 2021 et écoutez son album ici.
Ouvrez l’espace en chantant trois fois le mantra « Ong Namo Guru Dev Namo » (« Je m’incline face à la divine sagesse »).
En assise, le dos droit, coudes pliés et éloignés de 25 cm du buste, maintenez à l’aide des pouces, les annulaires et auriculaires dans les paumes, à 60 cm du visage. Les index (doigt de Jupiter) et majeurs (doigt de Saturne) sont collés et tendus. Les doigts sont dans le prolongement des avant-bras tournés vers l’avant. Regardez le bout de votre nez ou fermez les yeux.
Depuis le nombril, chantez le mantra* « Aap Sahai Hoa Sache Daa Sacha Dhoa, Har Har Har » (« La vérité prend soin de moi et m’ouvre la voie ») pendant 11 minutes, en frappant le bout de la langue contre le palais et en tirant le nombril vers la colonne sur chaque « Har».
Pour finir : inspirez profondément, condensez l’énergie, expirez puissamment par la bouche d’un coup, trois fois de suite.
Terminez en chantant trois fois « Sat Nam » (« Ma véritable identité »).
* Différentes versions sont disponibles sur les plateformes de streaming.
Retrouvez les éclairages de la professeure de yoga formée à l’astrologie, Catherine Saurat-Pavard, sur la manière dont les mouvements des planètes influencent les énergies terrestres dans Yoga magazine #33.
Salutations // Anne-Laure Gonet se pose des milliers de questions sur le yoga, sa philosophie, son histoire, ses textes fondateurs… et elle compte bien obtenir des réponses ! On apprécie sa curiosité candide et l’enthousiasme de ses invités : Patrick Frapeau, Marie Kock, Laure Bouys…
Les Alchimistes // Dans son ancien podcast Paroles de Yogi, Laura partageait des interviews de professeurs inspirants , des récits autour de son expérience personnelle, des méditations, des questions-réponses… Depuis cette année, elle change d’angle d’attaque et de nom : dans Les Alchimistes, elle explore des pistes menant à la transformation intérieure et donne, chaque semaine, des conseils éclairés tirés de ses lectures.
Asana Records // Le podcast de Marie Danjou alterne astucieusement entretiens (sur les réseaux sociaux, les tapis made in France, la maternité…) et journal de bord : on adore suivre le parcours de cette toute jeune prof tandis qu’elle termine sa formation, se questionne sur ses ambitions et se lance petit à petit.
Conversations from the heart // Féminisme, couple, colère, spiritualité : Yoga Girl se confie sur toutes sortes de sujets à cœur ouvert. Car oui, même les stars du yoga vivent des moments difficiles ! Pas de tabou, Rachel Brahten aborde tout avec naturel, humour et sincérité. Comme une conversation avec une vieille copine, dont on ressort à chaque fois apaisé et inspiré. Depuis peu, Rachel produit aussi des mini-épisodes quotidiens autour d’un nouveau thème chaque semaine.
Et aussi…
Change ma vie // Le podcast de développement personnel le plus écouté de France ! Clothilde y explore toutes les semaines un sujet différent : la jalousie, les émotions fortes, le jugement, le pouvoir des pensées ou de la visualisation… et, souvent, la méditation. Dans l’épisode 44 : méditer pour mieux aimer, on apprend que l’amour est une aptitude qui se travaille… et comment la méditation peut nous y aider.
Radio Médecine Douce // Des centaines de podcasts sont à découvrir dans les archives de cette radio en ligne spécialisée dans le bien-être, le développement personnel et la psychologie positive. Comme par exemple cette interview de Minako Komatsu, où la professeur de Kunda-yoga revient sur sa jeunesse et son parcours avec beaucoup de tendresse.
Génération XX // Toutes les semaines, ce podcast vous emmène à la rencontre d’une femme qui a monté sa propre entreprise. Conversations à bâtons rompus sur des parcours fascinants, et sur la façon dont chacune se bat pour voir ses projets devenir réalité. Dans l’épisode 28, on fait connaissance avec Laure Bouys, fondatrice du site de cours de yoga en vidéo Yoga Connect.
France Culture // Tapez un mot-clé, n’importe lequel, dans la barre de recherche du site de France Culture et vous ferez forcément une découverte inattendue. Essayez donc avec le mot « yoga », et partez en voyage avec Ysé Tardan-Masquelier, docteur en Histoire comparée des religions. Autrice de L’esprit du Yoga (Albin Michel, 2005) et directrice de l’École Française de Yoga, elle aborde les ponts entre le psychiatre C. G. Jung et le yoga. Passionnant !
Krishnamacharya, le père du yoga moderne, était une vraie célébrité en Inde. Si bien qu’à la fin des années 1920, le maharaja de Mysore lui demanda d’être son professeur particulier de yoga. Quelques années plus tard, il l’encouragea à ouvrir une école de yoga dans cette ville du sud de l’Inde. C’est dans cette école que Sri K. Pattabhi Jois, né dans un village voisin, put suivre les cours de Krishnamacharya dans son enfance ; et c’est à Mysore qu’il fonda l’Ashtanga Yoga Research Institute en 1948. Ainsi naquit le Mysore style, spécifique à l’Ashtanga : un cours qui prend place tôt le matin, où chaque élève pratique à son rythme, arrivant et repartant quand il le veut, mais en suivant un enchaînement de postures très précis. En France, les écoles de yoga d’Ashtanga telles que l’École de Mysore de Lyon, Ashtanga Yoga Paris ou encore Ashtanga Yoga Nantes proposent ces pratiques libres (liste non exhaustive).
D’où sa connaissance foisonnante de la philosophie du yoga, pour lui une philosophie de cœur. Il n’hésite pas à parsemer son enseignement de Yoga Hatha, tout à fait traditionnel, d’une dose d’humour et de créativité – car derrière sa longue barbe de yogi se cachent un sourire chaleureux et un regard lumineux. Profitant de son passage à Paris le temps d’un stage les 7 et 8 mars prochains (plus d’infos sur scuolayogapramiti.it/fr), Walter animera également un atelier le vendredi 6 mars au soir avec les centres Qee : deux heures autour des postures classiques du Yoga Hatha, une séance élaborée pour les élèves avancés et les professeurs de yoga. L’occasion de découvrir sa méthode d’enseignement très spéciale, basée sur la gradualité des mouvements pour avancer dans chaque posture en ayant bien conscience de tout ce qu’elle implique pour le corps et l’esprit. On va petit à petit dans l’asana, travaillant de plus en plus en profondeur pour mieux en comprendre toutes les subtilités. Son mantra ? « On peut aller plus lentement » ! Magie de la pratique qui se vit comme un véritable voyage et ne manquera pas d’allumer agni, votre feu intérieur. La totalité des sommes récoltées sera reversée à l’ashram Sri Vasavi de Madras, où Walter se rend régulièrement pour enseigner.
Le vendredi 6 mars à 18 h au centre Qee de Paris 2e, qee.fr
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