Bien vivre le changement d’heure

Propos recueillis par Céline Dupuy Visuels Shutterstock

Une heure de sommeil en plus le matin, c’est une bonne nouvelle pour les « lève-tard », mais en revanche il fera nuit une heure plus tôt. Et même si ce changement d’heure est plus facile que celui du printemps, – lors duquel on perd une heure de sommeil – , il impacte particulièrement les « lève-tôt », les personnes âgées, les enfants (dont le rythme est en général régulier), ainsi que les personnes dont l’humeur est sensible à la lumière. Dans le meilleur des cas, l’organisme s’adaptera en quelques jours au nouveau rythme.

Pourquoi le changement d’heure perturbe-t-il le sommeil de certaines personnes ?

Notre sommeil est intimement lié à l’alternance jour/nuit, et plus précisément à la luminosité perçue par notre horloge biologique, qui conditionne la production de la mélatonine, l’hormone du sommeil. Au fil des saisons, notre horloge se synchronise tout naturellement sur les changements d’heures de lever et coucher du soleil, mais le passage à l’heure d’hiver (ou d’été) peut être trop brusque pour certaines personnes qui auront alors besoin d’un peu de temps pour s’adapter. En hiver, ce sont en général les « lève-tôt » qui ont le plus de difficulté à rester éveillés le soir et à dormir le matin.

Quelles sont les conséquences (pour la santé et le bien-être) d’un sommeil insuffisant ou peu réparateur ?

Le rôle du sommeil a très longtemps été méconnu, alors qu’il est indispensable à la régénération et au nettoyage quotidiens de l’organisme, ainsi qu’à la consolidation de la mémoire et à la gestion des émotions. Selon le terrain de chacun, un manque prolongé de sommeil de qualité peut se traduire par des perturbations métaboliques (prise de poids, diabète…), une difficulté dans les apprentissages, une tendance à la déprime… et augmenter les facteurs de risque de maladies d’encrassement telles que la maladie d’Alzheimer par exemple.

Pouvez-vous partager avec nous 5 astuces pour mieux vivre le changement d’heure ?

  • UNE BONNE HABITUDE

    Pour les « couche-tôt : retardez de 10 à 15 minutes l’heure du coucher chaque jour les jours qui précèdent le changement d’heure afin d’amortir le décalage horaire. Après le changement d’heure, gardez exactement les mêmes habitudes, ne changez rien à vos horaires habituels de repas et de lever/coucher.

    Pour ceux qui ont tendance à se coucher tard (par exemple minuit) : c’est la bonne occasion pour recaler votre rythme. À partir du jour J, couchez-vous une heure plus tôt au cadran (à 23 heures, équivalent de minuit heure d’été).

  • UN ACCESSOIRE

    Une lampe de luminothérapie sera idéale pour compenser la baisse de lumière en hiver et recaler l’horloge biologique. Les journées sont plus courtes et la lumière moins forte qu’en été, un « shoot » de lumière le matin (½ heure minimum) peut grandement améliorer l’humeur.

    Si vous êtes de ceux qui peinent à tenir debout jusqu’à l’heure du coucher, des séances du soir peuvent vous aider en retardant la production de mélatonine (hormone qui déclenche l’envie de dormir). Bien sûr, vous resterez vigilant quant à la durée des séances en commençant par des séances courtes de 5 à 10 minutes. Ce serait dommage de faire une insomnie !

  • UNE PLANTE

    L’eschscholtzia (Pavot de Californie) est la plante reine du sommeil, agissant à la fois sur l’endormissement et sur la durée du sommeil. Elle agit également sur l’anxiété, souvent associée au changement d’heure pour les personnes sensibles. Prenez-la en infusion avant de vous coucher (1 c. à c. de plante séchée dans une tasse d’eau bouillante), ou en extrait de plantes fraîches, plus concentré (1 c. à c. dans un verre d’eau avant d’aller au lit)

  • EN CAS DE RÉVEIL NOCTURNE

    Faites la respiration du dormeur. C’est celle que l’on entend quand une personne dort profondément : à chaque respiration, l’expiration est brève, comme un soupir, et est suivie d’un temps de pause avant la reprise de l’inspiration. C’est la respiration que l’on adopte spontanément lorsque l’on dort, et à l’inverse, c’est elle qui nous endort en cas d’insomnie lorsqu’on la pratique volontairement.
    Commencez en faisant plusieurs cycles respiratoires de 4/4/4 : inspirez sur 4 temps, expirez sur 4 temps et faites une suspension poumons vides sur 4 temps également. Ensuite vous passerez à 4/1/3 ou 4/1/2 selon votre possibilité, la respiration doit toujours rester confortable, le but étant de se détendre. Ce qui fait : une inspire sur 4, une expire sur 1 et une suspension sur 2 ou 3. Essayez… zzz…
  • UN SOIN

    Très pratique à faire sur soi, deux points de réflexologie palmaire sont très intéressants à stimuler avant de se coucher ou en cas de réveil nocturne : le point de l’épiphyse qui régule la production de la mélatonine (sur le quart supérieur interne de la pulpe de chaque pouce) et le point Shen Men, ou 7C en acupuncture (situé dans un petit creux au niveau du pli interne du poignet, dans le prolongement du petit doigt).

Pennie Verseau est naturopathe près de Grenoble. Elle est également aromatologue et formée aux massages bien-être et drainage lymphatique du Dr Vodder. Elle accompagne régulièrement des séjours de jeûne et détox.
aquariuz.fr

Pennie collabore aux magazines de la collection équillibre et a notamment rédigé un dossier complet dédié au sommeil dans Soins et santé #6.

Om Mani Padme Hum

« La colère, le ressentiment, le jugement, l’indifférence, sont les plus grands maux de notre planète. La compassion est la clé d’un monde meilleur selon le Dalai Lama. Quand tu rétablis le mécanisme de la compassion, tu remets les choses en place, la circulation de l’énergie d’amour qui est en nous. Mes séjours en monastères bouddhistes ont ouvert plein de portes en moi, plein de tiroirs… un grand nettoyage ! Dans ma tête mais aussi dans toutes les cellules de mon corps.

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Le silence aussi, a été une importante clé de ma transformation. Cela peut paraître étrange pour quelqu’un qui travaille avec le son… j’apporte le silence aux gens, par le son. Première étape de la compassion écouter, accueillir ce que l’on ressent soi, ce que ressent l’autre…cela ne peut se faire que dans le silence.
« Om Mani Padme Hum » est le mantra de la grande compassion, c’est mon mantra préféré. Il me ramène au Népal où on l’entend en boucle. Là-bas, il nous accompagne partout où l’on va.
J’aime jouer du hand pan quand je le chante. Le son de cet instrument est aquatique. Sa vibration nous relie à l’élément eau. Placé sur les jambes pliées dans la posture du diamant, il apporte vibrations et énergie au chakra sacré et entre en résonance percussive avec ses eaux émotionnelles, tout en restant proche d’une percussion plus classique d’ancrage proche de la terre (racine). Puis le silence… »

Marie Milla chante le mantra de la grande compassion dans la forêt de Fontainebleau. Photographies et vidéo : Anaka

Retrouvez Marie Milla dans Yoga magazine #34 dès le 5 janvier 2021 et écoutez son album ici.

Méditation pour dissoudre la négativité

Ouvrez l’espace en chantant trois fois le mantra « Ong Namo Guru Dev Namo » (« Je m’incline face à la divine sagesse »).

En assise, le dos droit, coudes pliés et éloignés de 25 cm du buste, maintenez à l’aide des pouces, les annulaires et auriculaires dans les paumes, à 60 cm du visage. Les index (doigt de Jupiter) et majeurs (doigt de Saturne) sont collés et tendus. Les doigts sont dans le prolongement des avant-bras tournés vers l’avant. Regardez le bout de votre nez ou fermez les yeux.

Depuis le nombril, chantez le mantra* « Aap Sahai Hoa Sache Daa Sacha Dhoa, Har Har Har » (« La vérité prend soin de moi et m’ouvre la voie ») pendant 11 minutes, en frappant le bout de la langue contre le palais et en tirant le nombril vers la colonne sur chaque « Har ».

Pour finir : inspirez profondément, condensez l’énergie, expirez puissamment par la bouche d’un coup, trois fois de suite.

Terminez en chantant trois fois « Sat Nam » (« Ma véritable identité »).

* Différentes versions sont disponibles sur les plateformes de streaming.

Retrouvez les éclairages de la professeure de yoga formée à l’astrologie, Catherine Saurat-Pavard, sur la manière dont les mouvements des planètes influencent les énergies terrestres dans Yoga magazine #33.

Texte : Catherine Saurat-Pavard Illustrations : Coline Girard

4 podcasts à découvrir sur le yoga

Salutations // Anne-Laure Gonet se pose des milliers de questions sur le yoga, sa philosophie, son histoire, ses textes fondateurs… et elle compte bien obtenir des réponses ! On apprécie sa curiosité candide et l’enthousiasme de ses invités : Patrick Frapeau, Marie Kock, Laure Bouys…

Les Alchimistes // Dans son ancien podcast Paroles de Yogi, Laura partageait des interviews de professeurs inspirants , des récits autour de son expérience personnelle, des méditations, des questions-réponses… Depuis cette année, elle change d’angle d’attaque et de nom : dans Les Alchimistes, elle explore des pistes menant à la transformation intérieure et donne, chaque semaine, des conseils éclairés tirés de ses lectures.

Asana Records // Le podcast de Marie Danjou alterne astucieusement entretiens (sur les réseaux sociaux, les tapis made in France, la maternité…) et journal de bord : on adore suivre le parcours de cette toute jeune prof tandis qu’elle termine sa formation, se questionne sur ses ambitions et se lance petit à petit.

Conversations from the heart // Féminisme, couple, colère, spiritualité : Yoga Girl se confie sur toutes sortes de sujets à cœur ouvert. Car oui, même les stars du yoga vivent des moments difficiles ! Pas de tabou, Rachel Brahten aborde tout avec naturel, humour et sincérité. Comme une conversation avec une vieille copine, dont on ressort à chaque fois apaisé et inspiré. Depuis peu, Rachel produit aussi des mini-épisodes quotidiens autour d’un nouveau thème chaque semaine.

Et aussi…

Change ma vie // Le podcast de développement personnel le plus écouté de France ! Clothilde y explore toutes les semaines un sujet différent : la jalousie, les émotions fortes, le jugement, le pouvoir des pensées ou de la visualisation… et, souvent, la méditation. Dans l’épisode 44 : méditer pour mieux aimer, on apprend que l’amour est une aptitude qui se travaille… et comment la méditation peut nous y aider.

Radio Médecine Douce // Des centaines de podcasts sont à découvrir dans les archives de cette radio en ligne spécialisée dans le bien-être, le développement personnel et la psychologie positive. Comme par exemple cette interview de Minako Komatsu, où la professeur de Kunda-yoga revient sur sa jeunesse et son parcours avec beaucoup de tendresse.

Génération XX // Toutes les semaines, ce podcast vous emmène à la rencontre d’une femme qui a monté sa propre entreprise. Conversations à bâtons rompus sur des parcours fascinants, et sur la façon dont chacune se bat pour voir ses projets devenir réalité. Dans l’épisode 28, on fait connaissance avec Laure Bouys, fondatrice du site de cours de yoga en vidéo Yoga Connect.

France Culture // Tapez un mot-clé, n’importe lequel, dans la barre de recherche du site de France Culture et vous ferez forcément une découverte inattendue. Essayez donc avec le mot « yoga », et partez en voyage avec Ysé Tardan-Masquelier, docteur en Histoire comparée des religions. Autrice de L’esprit du Yoga (Albin Michel, 2005) et directrice de l’École Française de Yoga, elle aborde les ponts entre le psychiatre C. G. Jung et le yoga. Passionnant !

 

Illustration : Clarence Nalpas (Salutations)

Vous avez dit Mysore ?

Krishnamacharya, le père du yoga moderne, était une vraie célébrité en Inde. Si bien qu’à la fin des années 1920, le maharaja de Mysore lui demanda d’être son professeur particulier de yoga. Quelques années plus tard, il l’encouragea à ouvrir une école de yoga dans cette ville du sud de l’Inde. C’est dans cette école que Sri K. Pattabhi Jois, né dans un village voisin, put suivre les cours de Krishnamacharya dans son enfance ; et c’est à Mysore qu’il fonda l’Ashtanga Yoga Research Institute en 1948. Ainsi naquit le Mysore style, spécifique à l’Ashtanga : un cours qui prend place tôt le matin, où chaque élève pratique à son rythme, arrivant et repartant quand il le veut, mais en suivant un enchaînement de postures très précis.
En France, les écoles de yoga d’Ashtanga telles que l’École de Mysore de Lyon, Ashtanga Yoga Paris ou encore Ashtanga Yoga Nantes proposent ces pratiques libres (liste non exhaustive).

Texte : Clémentine Kœnig ; Photographie : Shutterstock

Hatha caritatif avec Walter Ruta

D’où sa connaissance foisonnante de la philosophie du yoga, pour lui une philosophie de cœur. Il n’hésite pas à parsemer son enseignement de Yoga Hatha, tout à fait traditionnel, d’une dose d’humour et de créativité – car derrière sa longue barbe de yogi se cachent un sourire chaleureux et un regard lumineux. Profitant de son passage à Paris le temps d’un stage les 7 et 8 mars prochains (plus d’infos sur scuolayogapramiti.it/fr), Walter animera également un atelier le vendredi 6 mars au soir avec les centres Qee : deux heures autour des postures classiques du Yoga Hatha, une séance élaborée pour les élèves avancés et les professeurs de yoga. L’occasion de découvrir sa méthode d’enseignement très spéciale, basée sur la gradualité des mouvements pour avancer dans chaque posture en ayant bien conscience de tout ce qu’elle implique pour le corps et l’esprit. On va petit à petit dans l’asana, travaillant de plus en plus en profondeur pour mieux en comprendre toutes les subtilités. Son mantra ? « On peut aller plus lentement » ! Magie de la pratique qui se vit comme un véritable voyage et ne manquera pas d’allumer agni, votre feu intérieur. La totalité des sommes récoltées sera reversée à l’ashram Sri Vasavi de Madras, où Walter se rend régulièrement pour enseigner.

Le vendredi 6 mars à 18 h au centre Qee de Paris 2e, qee.fr

Pour vous inscrire, c’est par ici

Photographie : D.R.

Quelques mot de… Christine Castillon

Pourquoi avez-vous choisi le Yoga Iyengar ?
Après avoir été libraire pendant une dizaine d’années, j’ai commencé à avoir des problèmes de dos. Quand j’ai finalement laissé le tai-chi pour le yoga, c’est tout un univers qui s’est ouvert à moi. Au début, j’ai pratiqué plusieurs styles de yoga qui ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable. Puis j’ai essayé le Yoga Iyengar. B.K.S. Iyengar a réellement révolutionné l’approche du yoga par la précision qu’il a apportée aux ajustements, aussi bien dans la posture que dans les techniques de pranayama. Quand on a goûté à ce travail profond d’alignement, rien d’autre ne peut plus nous satisfaire. C’est une véritable addiction ! J’ai étudié le yoga à l’université et je n’imaginais pas à l’époque qu’il était possible de vivre ce dont parlaient les textes anciens.

C’est quoi être professeur de yoga pour vous ?
Le professeur n’est pas le guru. C’est juste un transmetteur. Transmettre sans distorsion demande de se vider de soi, de devenir un simple canal, et de s’ouvrir aux autres. C’est un art difficile. Quand j’ai compris que le yoga était un outil très efficace, j’ai eu à cœur de le faire connaître. Pour moi, c’est un outil universel de reconnexion et de rééquilibrage : une sorte de couteau suisse pour se reconnecter à soi et aux autres, sur tous les plans.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent se lancer dans le Yoga Iyengar ?
Trouver un professeur certifié et suivre toutes les étapes de l’apprentissage sans sauter un seul palier. Lire L’Arbre du yoga ou La voie de la Paix intérieure de B.K.S Iyengar, qui décrivent le processus entier de la “transformation” que le yoga peut apporter dans notre vie. Être à l’écoute de soi et étendre les perspectives. Il se pourrait bien qu’on vous enseigne plus que vous n’aviez prévu d’apprendre.

Une personnalité qui vous inspire ?
B.K.S. Iyengar, bien sûr ! Non seulement par ses enseignements et ses écrits, mais aussi par le cheminement qu’il a inscrit en nous. Sri M représente une démarche en tous points remarquable et salutaire dans l’Inde d’aujourd’hui. Il a connu l’initiation classique dans les Himalayas, a été longtemps responsable des centres Krishnamurti et à présent son institut œuvre sur le plan social et éducatif de façon très active pour rapprocher les différentes communautés religieuses.

En savoir plus le Yoga Studio Approches

Retrouvez d’autres interviews de professeurs de yoga dans Le Grand Guide du yoga actuellement en kiosque.

Ma Parenthèse

Morgane et Daphné, deux jeunes femmes radieuses et pleines de bon sens, ont ouvert fin septembre, Ma parenthèse, un joli lieu de bien-être holistique qui concilie gourmandise, yoga et thérapies douces et naturelles.

Peut-être pousserez-vous la porte juste pour prendre un thé ou un café, attiré par la déco simple et chaleureuse du lieu ? Si oui, vous aurez raison car vous pourrez vous détendre dans cette atmosphère apaisante et qui sait, vous laissez tenter par un délicieux biscuit venant de la Maison Mercier à Bourges.

Si vous avez plus de temps, alors, offrez-vous une séance de yoga (sur les resplendissants tapis Baya), un divin massage du visage effectué par Alix – qui a travaillé plusieurs années dans le luxe avant de se former au massage du visage auprès d’un Japonaise – , ou une consultation en naturopathie. Car à l’étage se nichent une salle de yoga et deux espaces réservés aux massages et aux consultations en médecine naturelle :  massages ayurvédiques, reiki, MEGC, hypnose, sophrologie, coaching, naturo…

Et ce n’est pas tout, la petite boutique de Ma Parenthèse, décidément bien pensée, propose des tenues de yoga de la marque française écoresponsable Kitiwaké ainsi que des produits végans (et français) comme les probiotiques DIJO.

– Yoga/Pilates : 30 cours /semaine : du Warrior Yoga au Yin Yoga en passant par le Kundalini et l’Ashtanga
– Yoga brunch le dimanche
– Ateliers thématiques le week-end
– Le café propose une formule déjeuner.

C’est où ?
Ma Parenthèse
61 rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10e
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