Cette asana peut être assez éprouvante pour les genoux et les chevilles. Laissez donc votre corps s’habituer à son étirement intense en avançant par étapes : commencez par poser les mains par terre, derrière vous. Une fois que vous vous sentez détendu dans cette position, pliez les bras et laissez-vous porter par vos avant-bras. Puis, si vous vous en sentez capable, posez le sommet du crâne par terre – et peut-être même, pour finir, le dos entier. La récompense sera à la hauteur de vos efforts : cette posture masse le bas du dos et soulage les jambes lourdes.
Auteur/autrice : Méryl Puymirat
Le Kali Yuga, késako ?
Selon certains savants hindous, nous nous trouvons pour l’instant à la fin du Kali Yuga, également appelé ère de fer, et sommes sur le point d’entrer dans l’ère de bronze, le Dvapara Yuga.
Pendant le Kali Yuga, qui aura duré 2400 ans, l’humanité était à son niveau de développement spirituel le plus bas. C’était une période de grande confusion, d’isolement, de grandes guerres et de faux prophètes. Cela vous est familier ? Une période où l’homme devient de plus en plus matérialiste et s’éloigne de plus en plus de son âme.
Bien que le Kali Yuga soit reconnu pour être la période la plus sombre, il a également ses bons côtés, selon le professeur de yoga Martyn Hoogstra. « Depuis la nuit des temps, le yoga se transmet de maître qualifié à élève initié. Aujourd’hui, tout le monde peut lire les écrits du yoga. Au cours du Kali Yuga, la spiritualité est devenue accessible en masse à tous ceux qui sont en quête d’illumination. » Selon les hindous, nous le devons à la pitié de la déesse-mère Kali qui, dans cette période difficile, voulait faciliter la croissance spirituelle de ses enfants – nous, donc.
Cette période touche à sa fin. « Tout indique que nous sommes à la fin du Kali Yuga, car le venin est dans la queue. La tension augmente partout dans le monde. En même temps, je remarque dans mon travail en tant que professeur de yoga un besoin très fort chez les gens de donner à leur existence terrestre une dimension spirituelle. »
Et il importe, dans cette phase de transition, de consacrer beaucoup d’attention à la méditation. « La méditation est essentielle pour arriver à une transformation. Le processus intérieur profond nécessaire pour brûler en nous la rancœur, la déception et la haine : c’est ça, le yoga. Dans la vie quotidienne, l’attention est continuellement attirée vers l’extérieur et on ne peut pas y arriver. Pour rendre possible le processus de transformation intérieur, on a besoin d’un esprit et d’un corps puissants. On développe cela par le yoga. Et la méditation en fait immanquablement partie. »
Comment planer grâce au yoga ?
Astuce n° 1 : Comprenez les rouages du yoga
Le yoga est une discipline exceptionnelle. Il assouplit et renforce votre corps. Il stimule la circulation sanguine dans les tissus et les muscles et renforce les tissus conjonctifs. Ce qui encourage l’évacuation des toxines superflues. Résultat : vous vous sentez plus en forme et plus reposé, et votre santé est visiblement plus florissante. Vos muscles gagnent en puissance, ce qui vous permet de porter plus facilement le poids de votre corps, soulageant les douleurs de dos et d’épaules. Mais le yoga a aussi la capacité de modifier votre structure cérébrale. Car durant votre pratique du yoga, vous tournez votre attention vers l’instant présent. Vous détectez donc plus facilement certains schémas comportementaux, ce qui vous offre la possibilité de changer consciemment votre comportement.
Astuce n° 2 : Ne faites rien d’autre
Deuxième conseil : avant d’entamer votre séance, promettez-vous de vous focaliser entièrement sur ce que vous allez faire. Dès que cette pensée émerge, contentez-vous de ramener votre attention vers votre pratique. Et à chaque asana, entrez profondément en contact avec votre corps. Sadhguru le formule bien dans son livre La Transformation intérieure : « Le yoga est une manière de régénérer le corps. Considérez votre corps comme un laboratoire, et étudiez l’effet d’une asana sur votre corps. » Autrement dit : que ressentez-vous au niveau de la face interne de votre jambe ? Au niveau de votre bras gauche ? Où ressentez-vous de la tension dans votre corps ? Cette tension est-elle nécessaire pour tenir dans cette posture, ou pouvez-vous l’évacuer ? Peu importe ce que vous ressentez – le simple fait d’entrer en contact étroit avec ces sensations vous permet d’ouvrir de nouvelles portes en vous-même, et donc dans votre pratique.
Astuce n° 3 : Approfondissez votre souffle
Une technique infaillible pour l’aider à se focaliser ? La respiration ujjayi, que l’on appelle aussi le souffle victorieux. Dans ses sutras, Patanjali explique que durant la pratique du yoga, le souffle doit être durgaet suksma, c’est-à-dire long et fluide. C’est exactement l’effet d’ujjayisur la respiration. Le souffle est alors comme un léger bourdonnement au fond de la gorge. Débutez dans cette respiration en expirant bouche ouverte, et en produisant un léger son “h”. Comme si vous soupiriez tout doucement. Une fois que vous maîtrisez la technique, vous pouvez essayer la bouche fermée. Au début, pratiquez ujjayiseulement à l’expiration. Une fois que vous serez complètement à l’aise, vous pourrez la pratiquer aussi bien à l’inspiration qu’à l’expiration. Vous verrez : grâce à ujjayi, vous parviendrez à respirer bien plus profondément, mais doucement. Cette technique respiratoire ne produit pas seulement un état de concentration immédiat, elle a aussi un effet profondément purifiant et relaxant sur tout le système.
Astuce n° 4 : N’en faites pas trop
Un des points les plus importants qu’il aborde : n’en faites pas trop. Vous vous dites peut-être : comment pourrais-je en faire trop ?
Si vous vous montrez trop ambitieux dès le début, vous ne tiendrez pas le coup. Si vous vous imposez une heure de yoga et une séance de méditation au moins cinq fois par semaine, vous tiendrez peut-être trois semaines avant d’abandonner. Privilégiez une pratique qui s’intègre facilement à votre situation actuelle. Pas besoin d’en faire des tonnes pour progresser. Mieux vaut méditer cinq minutes tous les jours qu’une fois par semaine pendant une heure. Ce n’est probablement pas la première fois que vous entendez ça, mais laissez l’idée germer dans votre esprit une nouvelle fois : persévérer est une bonne chose, mais s’imposer quelque chose obstinément n’est pas nécessaire.
Astuce n° 5 : Soyez honnête
Vous pratiquez vaillamment, mais vous ressentez vos séances comme une gymnastique plutôt que comme un sadhana profond et relaxant ? Il vous reste une carte en main. Ce n’est pas la plus facile, mais elle est efficace : soyez honnête avec vous-même. Posez-vous la question suivante : pourquoi est-ce que je fais du yoga ? Qui suis-je, sans yoga ? Est-ce vraiment ce que je veux ? En réfléchissant à ces questions, vous réaliserez peut-être qu’en ce moment vous n’avez aucune envie de faire du yoga ! Que c’est quelque chose que vous faites parce que vous êtes convaincu que ça doit forcément vous rendre plus heureux, plus calme, plus libre. Peut-être trouverez-vous étrange de lire cela dans un magazine de yoga, mais donnez-vous l’autorisation d’abandonner – pendant quelque temps. Ce n’est pas grave du tout. Viendra peut-être un temps, justement parce que vous vous êtes autorisé à laisser tomber, où votre tapis de yoga se remettra à vous faire de l’œil. Quand vous aurez trouvé ce feu intérieur, il vous suffira de vous y connecter et, hop !, de dérouler votre tapis.
Pour progresser sur la voie du yoga, découvrez notre
Hors-série été !
Stimulez votre système immunitaire
LE FONCTIONNEMENT DE CE KRIYA
Il est important de pratiquer la série dans son intégralité, ce qui prend environ 40 minutes.
L’épiphyse, un petit point de lumière
Pendant longtemps, les scientifiques ont été incapables de dire à quoi servait précisément l’épiphyse. Aujourd’hui, on sait que cette glande est, avec les yeux, le seul organe à posséder une rétine sensible à la lumière et à l’obscurité. Se fondant sur sa perception, l’épiphyse sécrète deux hormones, la sérotonine et la mélatonine, qui régulent le rythme veille-sommeil.
Pour les Grecs et les Égyptiens, l’épiphyse était un organe spirituel, et le philosophe français Descartes l’appelait même le siège de l’âme. Les anciens textes du yoga font eux aussi grand cas de l’épiphyse. La glande sécréterait le mystérieux liquide amrita, source d’immortalité. L’homme étant généralement debout, le liquide coule selon la tradition sur le plexus solaire (le troisième chakra), brûlant ainsi doucement. Pratiquer des postures inversées induirait un moindre gaspillage du liquide et allongerait notre vie. Les scientifiques modernes ont une explication légèrement différente : les postures inversées, comme celle sur les Mains ou la Chandelle, amènent plus de sang au cerveau et stimulent ainsi l’action de l’épiphyse.
Anatomie
L’épiphyse se trouve entre les deux hémisphères et a la taille d’un gros grain de riz. C’est une glande endocrine, ce qui signifie que c’est un organe qui sécrète des hormones. Jusqu’à l’âge de 10 ans environ, l’épiphysefreine le fonctionnement hormonal des glandes sexuelles. Dès que la puberté commence, le fonctionnement de la glande diminue. L’épiphyse sécrète les deux hormones que sont la sérotonine et la mélatonine. Ces substances influent sur notre horloge biologique et notre humeur. La lumière joue ici un rôle important. L’épiphyse est en effet sensible à la lumière du soleil. Durant la journée, il produit de la sérotonine, une hormone qui nous donne notre vitalité et nous permet de penser rationnellement. Un manque de sérotonine peut être à l’origine de sentiments dépressifs. Dès que la lumière du jour baisse, l’épiphyse transforme la sérotonine en mélatonine. Plus cette hormone circule dans le sang, plus le sommeil nous envahit.

Troubles fréquents
⦿ Calcification
Dans l’épiphyse s’entassent toutes sortes de toxines, comme le fluorure, le calcium, les pesticides et le mercure, ce qui va provoquer la calcification progressive de la glande. Selon certains, ce serait la cause de multiples problèmes physiques et entraverait aussi notre développement spirituel. Cela ne peut donc pas faire de mal de veiller à ingérer le moins possible de ces substances.
⦿ Sommeil perturbé
Avec l’âge, l’épiphyse produit moins de mélatonine. C’est pourquoi l’on met plus de temps à s’endormir et que le sommeil est moins profond. Combiné à une vie frénétique ou stressante, cela peut perturber considérablement le sommeil nocturne. Une supplémentation en mélatonine peut être une solution.
⦿Système immunitaire affaibli
Si l’épiphyse sécrète trop peu de mélatonine, notre système immunitaire en est affecté. La mélatonine améliore la résistance générale et constitue un antioxydant très puissant. Elle protège du cancer et ralentit le processus de vieillissement.
⦿Horloge biologique déréglée
Si de manière régulière, vous vous couchez trop tard ou vous levez trop tôt, votre horloge biologique peut se dérégler. L’épiphyse a alors du mal à réguler le rythme veille-sommeil. Un excès de stimuli ou un décalage horaire peuvent également fortement perturber le système. Adopter une routine et des heures de sommeil régulières aide à rétablir votre rythme.
Découvrez les exercices pour l’épiphyse ici !
Texte Saskia Grootegoed & Illustrations Sascha Pijnaker
S’attendre à l’inattendu
On dit que dans la région de l’Inde qui s’appelait autrefois Videha vivait, il y a des siècles, le roi le plus affable et le plus juste qui ait jamais existé : Janaka. Le roi Janaka faisait du yoga depuis de nombreuses années, sous toutes ses formes. Il ne se contentait pas d’une longue posture quotidienne sur la Tête, il lisait aussi tous les jours des textes de yoga et pratiquait le Karma Yoga, c’est-à-dire le yoga de l’action. Janaka n’était pas seulement un yogi zélé, il était aussi intelligent, beau, stable et généreux. Et sa femme était tout aussi forte, aimable et consciente que lui. Ensemble, ils gouvernaient le royaume de Videha avec puissance, vision et amour. Les habitants du royaume étaient heureux, car ils savaient qu’en cas de problème ils pouvaient compter sur le soutien de leur roi et de leur reine. Tous, sujets comme souverains, contribuaient au fait que le royaume soit devenu le carrefour culturel et politique le plus important d’Asie du Sud.
Effet apaisant
Une des activités préférées de Janaka quand il ne se tenait pas sur la tête et qu’il ne gouvernait pas était la culture d’une parcelle de terre qui entourait le palais. Il aimait utiliser sa charrue pour ameublir la terre, puis il semait diverses graines, arrosait et attendait que les premiers semis émergent. Pour Janaka, cette occupation était aussi une forme de Karma Yoga – une manière de s’entraîner à agir pour agir, sans être attaché à un quelconque objectif. Car il savait que le résultat ne dépendait qu’en partie de lui. Il pouvait bien labourer la terre, planter les graines à bonne distance les unes des autres et arroser suffisamment, cela ne garantissait pas que les graines germeraient, que les plantes pousseraient, que le soleil brillerait et que les fruits des plantes (s’il y en avait) auraient bon goût. Réaliser qu’il ne pouvait contrôler le résultat de ses actions avait un effet apaisant sur lui. Cela l’encourageait à faire tout ce qu’il faisait avec amour et attention, sans se préoccuper des conséquences.
Chanter pour la Terre
Tout en labourant le sol, Janaka aimait chanter des mantras pleins d’amour pour la terre, s’imaginant que ces mantras pénétraient au plus profond du sol. Et c’est exactement ce qui se passait. Tous les jours, la terre était comblée par l’attention, la chaleur et les soins du roi Janaka, ce qui la rendait de plus en plus généreuse et fertile. Le labourage était comme une douce caresse, et si la terre avait pu s’étirer comme un chat repu, elle l’aurait fait. Heureuse, elle décida de donner au roi et à la reine ce qu’ils ne pouvaient avoir : un enfant.

La plus belle récolte
Voici donc ce qui advint : un beau jour ensoleillé, alors que Janaka labourait la terre, il entendit soudain derrière lui de petits cris et gazouillis. Il se retourna, effrayé à l’idée qu’il ait pu accidentellement blesser un petit animal. Mais au lieu d’une bête, il découvrit un magnifique bébé, posé sur la terre fraîchement labourée. La petite fille le regarda de ses grands yeux, puis tendit en riant ses bras grassouillets vers lui. Elle trouva instantanément une place dans le cœur de Janaka. Il remercia la terre pour la plus belle récolte qui puisse être, puis rentra à la maison, le bébé dans ses bras. Sa femme fut aussi heureuse que lui. Ils l’appelèrent Sita, ce qui signifie “Sillon”, car c’est là qu’elle était apparue.
Sita était comme une incarnation de la Terre mère : plus forte que mille valeureux guerriers, bienveillante, généreuse et légèrement capricieuse. C’est l’histoire du père de Sita, de la terre et de la naissance de Sita qui forment le mythe qui a donné son nom à Halasana, la Charrue.
S’attacher n’a pas de sens
Halasana nous rappelle que lorsque nous agissons avec amour, sollicitude et attention, nous recevons une belle récompense en retour. Cette histoire nous avise aussi que ce que nous recevons n’est pas nécessairement ce que nous avions espéré et attendu : quand nous semons des graines, peut-être obtiendrons-nous une plante, ou peut-être que rien ne germera et qu’une chose inattendue se produira. Halasana nous montre ainsi que le fait de nous attacher à tel ou tel résultat n’a pas de sens, car c’est hors de notre contrôle. Cette prise de conscience n’est pas seulement source de paix, elle nous permet aussi d’agir avec plus de joie, afin de devenir, comme Janaka, un(e) yogi(ni) dans l’âme – c’est-à-dire heureux et stable.

Texte : Irina Verwer Photographie : www.christinelovehewitt.com
Réchauffez-vous
L’hiver peut être synonyme de confort et de chaleur, le feu qui crépite dans la cheminée, les guirlandes de lumières qui clignotent doucement… Mais nous pouvons aussi nous sentir contractés. Nous frissonnons, notre circulation sanguine tourne au ralenti, et nous passons plus de temps à l’intérieur. Le manque de luminosité, l’abus de friandises et l’air sec des bureaux ont vite fait de nous abattre. Résultat ? Notre humeur se met en berne. C’est pour cette raison qu’il est important de passer un peu de temps chaque jour sur son tapis de yoga.
Bonne année avec Sirsasana !
Cette asana nous permet, pendant un instant, de voir les choses sous un autre angle, d’un point de vue totalement différent. Sans oublier que pour réussir à tenir en équilibre, il faut faire appel à toute son attention – impossible de ruminer. La posture sur la Tête donne aussi un vrai coup de fouet au cerveau ; quand on a la tête en bas, le cœur y envoie plus de sang riche en oxygène : une excellente manière de garder l’esprit clair pendant une période turbulente. Attention, ne pratiquez pas cette posture tout seul si vous ne l’avez jamais faite !
Fêtez la nouvelle année en live avec Deva Premal & Miten
Durant les 7 premiers jours de janvier 2021, Deva Premal & Miten vous invitent à entamer la nouvelle année à leur coté, en direct sur Facebook, Instagram et YouTube. Ils proposent une méditation spéciale Gayatri Mantra avec 108 répétitions de cette puissante invocation de la lumière divine. Le septième jour et dernier jour se conclura par une soirée dansante animée par Manose sur l’application Gayatri Sangha.
Pour ceux qui ne pourront pas assister au live, les vidéos seront disponibles en rediffusion sur toutes les plateformes !
HORAIRES
10pm Munich/Paris/Madrid
1pm San Francisco
3pm Costa Rica/Mexico City
4pm Miami/New York
6pm Rio de Janeiro/Buenos Aires/Santiago de Chile
9pm London/Dublin/Lisbon
12am Moscow (Jan 2-8th)
2.30am New Delhi/Mumbai (Jan 2-8th)
7am Brisbane (Jan 2-8th)
8am Sydney (Jan 2-8th)
Entrez dans l’hiver avec l’ayurvéda
Selon la médecine traditionnelle indienne – l’ayurvéda-, les changements de saison influent sur notre corps et notre esprit, nous rendant plus vulnérables et affaiblissant notre système immunitaire.
Il existe trois forces primaires, appelée doshas, présentes dans la nature. Vata représente le vent et le mouvement (automne). Kapha, la terre et la structure (hiver), et pitta, le feu et le changement (été). Le printemps est une combinaison de pitta et de vata.
On retrouve ces trois doshas dans chaque personne. C’est quand les doshas sont bien équilibrés les uns par rapport aux autres qu’on se sent le plus en forme. Cependant, l’alimentation, le mode de vie et les saisons peuvent provoquer un déséquilibre, ce qui peut conduire à des maux et troubles de santé.
Choyez votre corps
- Massez-vous avec de l’huile de sésame, chaque jour si possible et de préférence le soir. L’huile de sésame protège la peau contre la sécheresse et apaise le système nerveux. Laissez l’huile pénétrer pendant un petit quart d’heure, puis prenez une douche chaude. Déposez également une goutte sur la fontanelle (là où se trouve le chakra couronne) puis massez en faisant de petits cercles.
- Essayez de vous gargariser à l’huile de sésame ou de coco. Cette habitude renforce le système immunitaire et protège les gencives. Vous pouvez aussi tremper votre petit doigt dans l’huile de sésame puis vous masser les gencives.
- Couvrez-vous, même s’il ne fait pas encore très froid. Quand il fait froid, mettez un bonnet pour ne pas perdre de chaleur par la tête.
- Les odeurs de lavande, de rose, de cèdre et de bois de santal sont apaisantes. Privilégiez aussi les couleurs chaudes comme le rouge et l’orange, pour votre garde-robe et votre maison.
Ralentissez
Après les vacances, on a tendance à accélérer. Essayez de maintenir un rythme de vie plus lent, dans votre pratique du yoga aussi. Vous éviterez ainsi les problèmes d’articulations, de douleurs dans le dos et de constipation. Quelques changements simples suffisent.
- La posture du Héros (Virabhadrasana) est sécurisante. Concentrez-vous sur l’idée de force et de stabilité.
- Évitez de sauter ou de courir. C’est trop excitant et mauvais pour les articulations. Par exemple, passez lentement de la Pince debout à la Planche, au lieu de sauter.
- Les flexions avant tournent l’attention vers l’intérieur et sont apaisantes. Dans ces postures, posez la tête sur un coussin, ce qui diminue le stress et stimule les points énergétiques du chakra du front situé entre les sourcils.
- En Chien tête en bas, regardez le sol au lieu de regarder vers l’avant. Cela vous aidera à tourner votre attention vers l’intérieur et l’instant présent.
- Le yoga Bikram et Ashtanga ne sont pas très adaptés à l’automne. Si vous aimez néanmoins ces formes de yoga, essayez de les pratiquer plus lentement, avec plus de douceur.
Respirez consciencieusement
On peut diminuer l’énergie vata en travaillant sa respiration. La respiration alternée, par exemple, apaise l’esprit et rééquilibre les deux moitiés du cerveau. Fermez la narine droite avec le pouce droit et inspirez par la narine gauche. Fermez la narine gauche avec le majeur, retenez votre respiration puis expirez par la narine droite. Inspirez par la narine droite cette fois, fermez avec le pouce et retenez votre respiration. Expirez par la narine gauche. Voilà un cycle complet. Commencez par cinq cycles, puis augmentez peu à peu jusqu’à dix cycles.
Mangez chaud et aromatisé
Des repas chauds et aromatisés réchauffent le corps et stimulent la digestion.
- Quand il commence à faire froid, évitez les aliments crus, les salades et les biscuits salés. Privilégiez une alimentation aux saveurs plus douces : riz, potiron, betterave, lentilles jaunes, patate douce… Dégustez-les sous forme de soupe ou de purée.
- Les matières grasses luttent aussi contre la sécheresse automnale. Essayez de cuisiner avec du ghee, c’est-à-dire du beurre clarifié, qui peut remplacer l’huile et vous prémunir contre toutes sortes de petits troubles.
- Les pommes, les poires et les prunes sont les fruits de l’automne. Faites-les cuire avec un peu de cannelle, pour les rendre plus digestibles. Pour les en-cas, privilégiez les dattes.
- Commencez la journée en buvant un thé au gingembre additionné de miel, qui réchauffe le corps.
- Le café pèse sur le système nerveux : à boire avec parcimonie, donc. Buvez-le entre 9h30 et 10h, quand la fatigue se fait particulièrement sentir. Ajoutez du lait chaud et de la cardamome, ce qui neutralise les acides et rend la boisson plus digestible. Le reste de la journée, remplacez-la par du chaï.
Relaxez-vous
- Passez du temps en silence, au calme, tous les jours. Essayez par exemple de méditer, de vous promener dans la nature ou simplement de débrancher tous vos appareils électriques. Évitez les foules, la musique bruyante et les films d’action.
- Vous aurez probablement envie de dormir plus. C’est normal ! Couchez-vous au plus tard à 22 h 30 et arrêtez de regarder la télé ou de surfer sur Internet à partir de 20 h.
- Si vous souffrez d’insomnies ou d’un sommeil agité, massez-vous les pieds avec de l’huile de sésame avant d’aller dormir. En cas de douleurs ou de rhumes, posez une bouillote chaude sur votre ventre ou le bas de votre dos.
Texte : Janina Carmesin